jeudi 1 octobre 2015

Dérive génétique et sélection naturelle

Document 1. Définition de la dérive génétique

La dérive génétique correspond à l'évolution d'une population causée par des phénomènes aléatoires, impossible à prévoir. Du point de vue génétique, c'est la modification de la fréquence d'un allèle ou d'un génotype, au sein d'une population, indépendamment des lutations, de la sélection naturelle et des migrations. La dérive génétique est causée par des phénomènes aléatoires et imprévisibles, comme le hasard des rencontres des spermatozoïdes et des ovules dans le cas d'une reproduction sexuée.

Document 2. La drépanocytose

La drépanocytose ou anémie falciforme est la maladie génétique la plus répandue dans le monde. Elle se caractérise par une déformation des hématies qui prennent une forme en croissant caractéristiques. Celles-ci bouchent les petits vaisseaux, entrainant des douleurs. Elles meurent plus rapidement, entrainant une anémie. Les sujets sont aussi plus sensibles aux infections.

A droite hématies drépanocytaires, à gauche hématies normales


En Afrique noire, la fréquence des naissances d'enfants atteints de cette maladie est de 1/65.
il existe deux types d'hémoglobine : l'hémoglobine HbA qui est codée par l'allèle normal HbA et l'hémoglobine HbS qui est codée par l'allèle HbS, mutée, responsable de la drépanocytose.
On lit sur certaines sources que l'allèle HbA est dominant sur HbS et sur d'autres qu'il y a codominance. Comme en biologie rien n'est simple, en réalité, il y a une dominance relative :
— les homozygotes (HbA//HbA) sont des individus qui possèdent des hématies normales
— les hétérozygotes (HbA//HbS) ne sont pas malades mais possèdent des particularités biochimiques au niveaux de leurs hématies
— les homozygotes (HbS//HbS) sont malades. En Afrique, l'espérance de vie des enfants atteints est de 13 ans en moyenne.

Document 3. Le paludisme ou la malaria

Informations de l'OMS (organisation mondiale de la santé.
Le paludisme est une maladie qui peut être mortelle. Il est dû à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés.
En 2013, le paludisme a été à l’origine de 584 000 décès (avec une marge d’incertitude comprise entre 367 000 et 755 000), pour la plupart parmi les enfants africains.
Le paludisme est une maladie évitable dont on guérit.
Le renforcement des mesures de lutte et de prévention permet de réduire de façon spectaculaire la charge palustre dans certains endroits.
Les voyageurs non immunisés venant de régions exemptes de paludisme sont très vulnérables à la maladie lorsqu’ils sont infectés.
Selon les dernières estimations de décembre 2014, on a enregistré, en 2013, 198 millions de cas de paludisme (avec une marge d’incertitude comprise entre 124 millions et 283 millions) qui ont causé 584 000 décès (avec une marge d’incertitude comprise entre 367 000 et 755 000), soit une diminution de la mortalité de 47% au niveau mondial par rapport à 2000 et de 54% dans la Région africaine de l’OMS. La plupart des décès surviennent chez des enfants vivant en Afrique, où chaque minute un enfant meurt du paludisme. En Afrique le taux de mortalité des enfants a diminué de 58% par rapport à 2000.
Le paludisme est dû à des parasites du genre Plasmodium transmis d’une personne à l’autre par des piqûres de moustiques Anopheles infectés, appelés vecteurs du paludisme, qui piquent principalement entre le crépuscule et le petit matin.
Le paludisme est une maladie caractérisée par des épisodes fébriles aigus. Les symptômes apparaissent au bout de 7 jours ou plus (généralement 10 à 15 jours) après la piqûre de moustique infectante. Les premiers symptômes – fièvre, maux de tête, frissons et vomissements – peuvent être modérés et difficiles à attribuer au paludisme. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.

Cycle simplifié du paludisme (pour information)


Document 4. Répartition du paludisme et de l'allèle HbS en Afrique


Document 5. Fréquence de l'allèle HbS dans 2 populations



Document 6. 




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